Dans la région de Navarre et des Pyrénées Atlantiques, la valorisation des DCD est devenue un objectif stratégique de l'Administration et de l'industrie de la construction, en raison de son impact direct sur une économie durable.
Le manque de matières premières, les problèmes d'ouverture de nouvelles décharges, une réglementation stricte pour les exploitations destinées à l'industrie extractive et un pari stratégique pour la réhabilitation des bâtiments afin de les adapter aux exigences dérivées des nouveaux besoins sociaux et énergétiques, ont fait de la récupération des DCD une solution au problème des matières premières pour de nombreuses actions, dont celles visant à récupérer les espaces dégradés. L'industrie de la construction est le principal consommateur de matériaux et de production de déchets (plus de 90 % sont inertes).
Action 1. Développement d'études, d'inventaires et identification des besoins autour de l'utilisation de DCD et de leur application pratique.
Action 2. Conception et développement d'une stratégie de valorisation des déchets de construction et de démolition, ainsi que leur utilisation. Application de méthodologies pour mettre en œuvre l'adaptation au changement climatique avec des critères de circularité.
Action 3. Application pratique et évolution des stratégies élaborées.
Action 4. Conclusions, transfert de connaissances et durabilité dans le temps.
Objectif général : établir une stratégie durable de valorisation des déchets de construction et de démolition, en prenant en compte leur contribution à l'atténuation des effets du changement climatique.
Objectifs spécifiques :
» Développement de mesures liées à l'économie circulaire dans la construction basées sur l'adaptation au changement climatique à travers l'utilisation de DCD.
» Valorisation et mise en service de DCD dans la construction.
» Application pratique et évaluation des bénéfices environnementaux dans les zones transfrontalières liées à l'utilisation de DCD, en tenant compte des nouvelles mesures concernant le changement climatique et la gestion des risques.
Établir une stratégie transfrontalière pour mettre en œuvre une gestion efficace des DCD où l'économie circulaire deviendra la pierre angulaire de l'adaptation au changement climatique. Il est proposé d'avoir un véritable point de départ, sur lequel sera construit une stratégie en tenant compte de tout ce qui précède, et des expériences pilotes seront développées pour la valider.
Prenant comme espace la zone transfrontalière de Navarre et d'Aquitaine, lors du développement du projet il est établi de réaliser les actions et rapports suivants :
» Tables de travail.
» Journées de divulgation.
» Développement d'études, d'inventaires et identification des besoins autour de l'utilisation de DCD et de leur application pratique.
» Conception d'une stratégie de valorisation des déchets de construction et de démolition, ainsi que leur utilisation.
» Application pratique et évolution des stratégies élaborées.
» Transfert des connaissances par le biais d’accords, de journées, etc.
Cas développé, mis en œuvre et partiellement financé en tant que mesure d'adaptation au changement climatique.
Communauté de communes du Haut-Béarn, NOBATEK INEF4 (France), Fondation du Travail de la Construction de Navarre, Gestion environnementale de Navarre S.A. (GAN-NIK) et Récupération environnementale, S.L. (Espagne). Associés : Gouvernement de Navarre, Valor Béarn et TECNALIA.
Tout au long du projet, l'objectif est d'impliquer tous les acteurs de la chaîne de valeur des déchets de construction et de démolition pour détecter les problèmes de gestion, ainsi que la recherche de stratégies pour les pallier. Le département du Développement rural et de l'Environnement travaille conjointement tout au long du projet et des tables de travail et des journées de divulgation sont organisées où les gestionnaires, les associations de construction, les associations d'entités locales, l'université, d'autres départements du gouvernement de Navarre et des associations françaises telles que Syndic Valor Héarn, Cearn etc. sont invités à y participer. Les résultats de ces ateliers sont partagés avec les partenaires pour tenter de trouver des solutions de part et d'autre de la frontière.
Une des clés de la réussite de ce projet est qu'il s'intègre pleinement dans les stratégies des deux territoires sur l'adaptation au changement climatique, l'économie circulaire et le calcul de l'empreinte carbone. De plus, après la fin du programme, un accord sera signé entre les partenaires du projet pour poursuivre le développement de la stratégie.
Cependant, il existe des facteurs limitants similaires des deux côtés de la frontière qui ralentissent le développement des stratégies :
1. Le développement territorial n'est pas équitable, les zones les moins peuplées sont celles qui ont les plus gros problèmes de gestion et ont besoin d’une stratégie sur mesure.
2. Le grand nombre d'agents impliqués dans la chaîne de valeur rend difficile la diffusion du projet pour arriver à tous de manière égale.
3. Le secteur de la construction est, en général, réticent aux changements, de sorte que leur incorporation est généralement difficile et lente.
Le projet a un budget total de 1 045 000,43 €. Le budget de GAN-NIK est de 283 944,77 €, avec un financement FEDER de 65 %.
Appartient au Programme INTERREG V Espagne-France-Andorre (POCTEFA) 2014-2020, dans le cadre de son troisième appel à projets
10/01/2019 - 5/31/2022 (3 ans- en cours de réalisation)
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